Tant pis pour le sud...

Le temps vécu et celui qu'il nous reste à vivre,
L'instant qui n'est plus, le futur qui rend ivre,
Chant révolu d'une histoire sans lendemain,
Un instant perdu dans notre nuit sans matin.

Jamais ces vers de Hugo n'auront sonnés aussi justes. De par leur clarté et leur sens évident, la critique acerbe d'une société d'antan vient, encore aujourd'hui, piquer la conscience du lecteur averti.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit: piquer le lecteur dans le plus profond de sa chair, éveiller son esprit, sa conscience, réveiller l'Homme.
Si l''usage du champ lexical du temps nous fait évidement comprendre l'urgence de la situation dans laquelle se trouvait la société d'alors en bouleversement profond - rappelons entre autres les massacres de la commune de Paris, la révolte des oubliés, et la famine du printemps 84 - Hugo nous amène également à nous pencher sur cette notion de bien et de mal inhérente à toute société moderne. A travers cette "nuit sans matin", le poète nous plonge alors dans un univers dans lequel les ténèbres auraient remportés la bataille. On remarque au passage une référence biblique à peine cachée à l’apocalypse "Et l'homme sera plongé dans une nuit sans matin" (Pierre - livre V-6.3 - alinéa XXI- 21).
En adoptant le regard de l'auteur - la défaite du bien - lors d'une seconde lecture, le poème prend alors une toute autre signification. Le "temps vécu" s'opposant à "l'instant [...] ivre", nous amène à penser que cette "histoire [...] révolue" dont nous parle le visionnaire Hugo, n'est finalement que le commencement d'un changement sociétal dont nous subissons les répercutions aujourd'hui.

Partie I - Les cailloux crêpes

Après avoir picolé comme il se doit au nouvel an, nous avons repris la route direction le nord du sud pour aller faire notre marche de 1 semaine dans les montagnes.

Sur la route entre Greymouth et Westport, nous nous arrêtons pour aller admirer ses étranges cailloux appelés les Pancake Rocks.

La mer était déchainée

Heureusement qu'il n'y avait pas de neige sinon elle aurait pu glisser du coup ...

C'est ça les pancake rocks.

Ca ressemble un peu à des cailloux tout ridés.

C'est parcequ'ils sont très très vieux...

En plus en âge cailloux ça compte double, comme un demi chien.

Partie II: La rando dans le Nelson Lake National Park

Quand nous sommes arrivés dans le coin des lacs de Nelson, il pleuvait rudement. La météo disait qu'il allait pleuvoir encore longtemps. Sans compter le fait que nous n'étions pas forcément enjoués à l'idée de marcher une semaine sous la pluie, nous cherchons avant tout le dépaysement en Nouvelle-Zélande. Etant donnée que nous allons rentrer en Bretagne début mars, et donc allons avoir un temps tout pourri autant qu'on veut à la maison, nous avons décidé de sauter cette randonnée pour aller direk dans l'ile nord, chercher un peu le soleil.

Nous avons donc pris le bateau, ce qui est quand même vachement plus reposant pour les pattes avouons-le nous.

Bye bye le sud

C'était pourtant bien...

On aurait pu vivre...

Tiens elle est de travers celle-là...

plus d'un million d'année

Et toujours sous un temps un peu pourri mais c'est pas grave parceque c'est choli!

Partie III: Le sud du nord

Après avoir fêté dignement notre arrivée dans l'ile nord avec nos copains de Wellington, nous nous sommes dirigés vers le Sud Est pour aller voir comment c'était choli par là-bas.

Nous avons été marcher au milieu de ces cailloux bizarres appelés "Pinacles", il parait que c'est dans le seigneur des anneaux... Si vous le regardez bientôt peut être que vous nous verrez dedans du coup?

C'est quand même des drôles de cailloux...

BG...

Les drôles de cailloux vu du haut.

Et un dernier drôle de cailloux pour la route. Profitez-en, après y en n'aura plus.

Après avoir observé des cailloux en pagaille, nous sommes allés au Cap Palliser pour voir des phoques et un phare. C'était chouette il y avait pleins de bébés. C'est d'ailleurs la première fois que nous avons vu une peau de bébé phoque sur un bébé phoque.

aaawwww...

AAaawww...

AAAAAWWWW.....

AAAAAAAAWWWWWWWWWW....

AAAAAAAAAAAAWWWWWWWWWWWWWWW.....

Pleins de phoques qui glandent plutôt que de chercher du travail.

Ils sont à l'aise comme des poissons dans l'eau.

C'était joli quand même.

Le problème avec les phoques c'est surtout l'odeur.

Pour donner une idée à ceux qui sont déjà rentrés dans la chambre d'Arthur, c'est pire.

Vous imaginez un peu?

Là c'est le phare.

Là c'est le phare aussi mais on ne le voit pas parce qu'on est dessus.

On voyait les phoques d'en haut c'était marrant.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

C'était choli..

Partie IIII: Le lac Waikaremoana

Après avoir vu pleins de phoques, on s'est dit qu'on n'avait pas marché depuis longtemps. On a donc décider de remonter la cote Est de l'ile du Nord et de s'arrêter environ au milieu pour faire cette rando qui est classée parmi les 9 Great Walk du pays.

Nous avons donc marché 42km en deux jours, (25 le premier, 17 le deuxième, le compte est bon Jean-Pierre.), avons traversé la forêt, slalomé entre les gros possum, affronté les ronflement des vieilles qui nous empêchaient de dormir.

Parceque oui au final il y avait pleins de vieux et d'enfants sur cette marche, étant donné que la randonnée était très facile (900m de dénivelé positif sur 43km, le parcours se faisant habituellement en 4 jours). Nous ça ne nous dérange absolument pas, nous avons nous même des amis vieux (coucou Christelle), le problème c'est quand ces gens se croivent tout permis, marchent en chaussures dans la hutte, nous ronflent dans les zoreilles, parlent à haute voix le matin dans les dortoirs (alors qu'il y à un salon juste à côté pour aller faire sa vie), mangent dans le lit pendant qu'on dort...
Encore une fois, ce n'est pas de l'anti-vieillard primaire que nous faisons là, nous serons d'ailleurs probablement vieux un jour nous aussi, ce qui prouve bien notre bonne foie m'ssieu dame!

La vue de notre Van la veille de la ballade.

Le gros cailloux à gauche, c'est celui qu'on devra monter le deuxième jour, 500m de dénivelé positif, c'est la grosse étape du parcours.

En attendant on attend le bateau pour nous emmener de l'autre côté de la track.

Parceque les Néo-Zélandais ils préfèrent faire des circuits qui ne forment pas un boucle, comme ça les randonneurs ils sont obligés de payer un moyen de transport pour rentrer à leur voiture.

Et généralement il y a une seule compagnie qui se charge du transport donc ils ont l'exclusivité.

On a donc dû payer 120 dollars la demi-heure de zodiac pour commencer à marcher.

En plus le bateau est arrivé 45 minutes à la bourre, je vous raconte pas...

Enfin bref, la marche était sympa et la forêt plutôt mignonne.

Même si on en avait déjà vu pleins des forêts comme celle-là et que le parcours n'était pas très sauvage puisque le sentier était rudement bien entretenu.