J'ai mal à mon Kiki...

Bonjour à tous et à tout.e.s,

Nous nous sommes découvert il y a peu, une passion pour l'escalade des volcans. Nous nous sommes donc lancés dans l'ascension du mont Taranaki. Toutes les conditions était réunies et une journée parfaite s'annonçait: Le vent était aux abonnés absents, le soleil brillait, le ciel était bleu, l'herbe était verte, et les éléphants roses. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes!

Tout, à l'exception d'une chose. Le Kiki de Clélia faisait encore des siennes et la faisait atrocement souffrir. Elle pensait qu'il était parti pour de bon et qu'elle allait pouvoir continuer son existence sans Kiki, comme tout le monde quoi, mais non il avait décidé de revenir. Salo!

Pour ceux qui se demandent, le Kiki de Clélia c'est son kyste au poignet qui revient de temps en temps quand il l'a décidé. La perspective de grimper un volcan avait du l'amadouer et lui faire repointer le bout de son nez de Kiki sur Clélia.

Assez parlé de Kiki, passons donc à la partie soirée diapo: 

Nous avons commencé à marcher à 8h20 il faisait chaud et beau.

Peut-être même trop chaud parfois...

"Sale temps pour les gros" diraient certains...

Il n'y avait en plus pas beaucoup d'ombre sur le parcours

Ce qui était quand même chouette car nous avions une vue dégagée sur le somment durant toute la ballade

Sauf quand on est arrivé au sommet, à ce moment là on ne voyait plus du tout le sommet

Bref, ça montait sacrément dur...

La route pour monter tout en haut faisait 6km de long et 1600m de dénivelé positif, pour arriver à 2500m d'altitude

En plus ce n'était pas vraiment un chemin de croix, comme dirait Jésus.

La pente était assez rude et pleine de petit cailloux d'éboulis, qui faisaient rien que de mettre de la poussière partout et nous faire glisser...

Clélia était maline puisqu'elle avait pris des bâtons, mais moi j'ai du monter à 4 pattes la plupart du temps

Mais bon, ça n'a duré qu'un temps

Après il fallait grimper sur des cailloux pour se hisser vers le sommet.

C'était en fait une ancienne coulée de lave qui s'était solidifiée

Enfin je pense, sinon je ne vois pas qui aurait pu s'amuser à venir mettre des cailloux jusqu'ici...

On était au dessus des nuages, ce qui voulait dire que le sommet approchait.

On a donc marché dans le cratère enneigé 

C'était joli

Et ça change des horodateurs ou des chiens qu'on a l'habitude de voir chez nous.

Clélia debout sur le sommet

Martin assis sur le sommet

On avait bien le droit de se reposer après 3h30 de montée!

Ce qui était marrant c'était qu'au sommet c'était blindé de mouches.

On ne s'attendait vraiment pas à les croiser par ici

Elle faisaient un peu leu malignes mais je suis sur que c'est plus facile de monter en volant qu'en marchant

m'voyez?

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Clélia qui regarde des cailloux

Sur la descente j'ai décidé de faire de la luge sans luge dans le cratère puisque ce n'est pas tous les jours qu'on à l'occasion de faire du Skul en été.

Du Skul hors piste qui plus est!

Je me suis donc élancé et c'était marrant

Même si ça faisait un peu les chocottes au début

Là je vide ma luge de toute la neige qui s'est mise dedans

Clélia qui marche dans le cratère

C'était tout blanc

Comme de la crème chantilly

On s'est pris en photo aussi pour mettre dans notre article de blog

Parcequ'on a un blog en fait, je ne sais pas si vous êtes au courant.

C'est sympa, ça fait des souvenirs, ça nous occupe, et ça occupe Arthur qui est le seul à commenter à chaque fois

Mais je pense qu'en fait c'est parcequ'il n'y a que lui qui sait faire...

Les vieux ils galèrent

Sans transition: pause sandwich au fromage sur la descente

On a trouvé des cailloux bizarres aussi

Il faisait plus beau a l'aller qu'au retour

à la montée nous étions en nage, tandis qu'à la descente nous étions en nuage

C'est marrant non?

Après avoir passé une bonne partie de la journée à marcher dans la poussière, nous avons été nous rincer dans un chouette petit endroit appelé Meeting of the Water, ce qui ne veut dire "l'endroit où les rivières s'embrassent" en Maori il me semble.

Clélia et son kiki dans la rivière !

Le lendemain, le temps était un peu plus pourri, mais Kiki avait disparu! Nous pouvons donc dire que c'était un mal pour un bien en somme!
Nous avons donc décider de monter la Mangorei track pour aller prendre une belle photo du mont Taranaki que nous avions grimpé la veille.

Cette balade de 4h aller retour est célèbre pour son petit étang qui permet de faire des photos du Taranaki qui se reflète dans l'eau

Malheureusement c'était brumeux quand on est arrivé...

On était tout seuls alors on a attendu un peu que ça se découvre

On a fait des photos rigolotes en attendant

Là c'est une photo ou on essaye de sauter tous les deux mais le retardateur n'est que de 10s donc on devait courir vite et c'est pas évident vous savez...

La brume commencait à se dissiper vers la fin

Et finalement nous avons quand même réussi a avoir une chouette photo!

Tout est bien qui fini bien donc! Nous nous sommes ensuite dirigés vers Raglan, spot de surf le plus réputé du pays, afin de passer trois jours dans l'eau à rider des sets offshore.

Kiiiiisssss!!