Sorry we schmouck !

Adieu le crachin Breton, adieu le tracteur de Maurice, adieu le travail d’adulte, adieu le RER qui sent le pipi, adieu ma trousse de toilette que j’ai oublié chez Julie, on part en Nouvelle-Zélande !

Après un transit interminable – bien plus long que celui d’un touriste ayant bu de l’eau lors d’un voyage en Inde – nous sommes arrivés de l’autre côté de la terre. Il aura fallu en braver des tempêtes pour en arriver là. D’abord les 12 heures de vol avec champagne à volonté, ça pose le décor. 

Nous vous épargnons les détails de notre horrible escale à Taipei, ou nous nous sommes retrouvés prisonniers des fauteuils massant durant près d’une heure, avant de nous endormir bercés par le doux son de la pluie tropicale qui aura eu raison de notre motivation à visiter la ville. 

Le dernier tronçon de 14h fut somme toute assez banal, peut être commencions nous à nous lasser, qui sait ? Grâce à une gentille dame qui était gentille, nous avons quand même eu la chance de changer nos places pour d’autres où il était possible d’étendre ses jambes. C’était bien.

Débarquement à Brisbane pour une petite heure, puis retour dans l’avion pour la toute dernière partie du vol. Près de 50h après avoir décollé de Charles de Gaulle, nous atterrissons enfin à Auckland. Il est 18h, heure locale, 10h de plus qu’en France. 

Navette, bus, il est plus de 20h lorsque nous arrivons exténués au seuil du air BnB que nous avions réservé. Une bonne douche chaude ? Nope, chaudière récalcitrante ! Après s’être décrassés sous le filet d’eau bouillante ou glacée (on voit ici les limites du « en même temps ») que nous offre la salle de bain, nous nous écroulons pour 12 bonnes heures de sommeil, sans avoir discuté avec nos hôtes. Notre seul échange aura été des excuses quant au fumet que nous dégagions en arrivant (car oui 50h de transit ça ne pardonne pas). 

« Sorry we schmouck »

Et pour le boulet du jour, la nominée est Clélia dans la catégorie « je reste coincée dans la salle de bains dès mon arrivée »